Le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg a fait de l’Économie Circulaire (EC) un de ses fils rouges pour le développement socio-économique du pays, sur base de l’étude « Luxembourg as a knowledge capital and testing ground for the circular economy »réalisée en 2014. L’EC se définit comme un système économique d’échange et de production qui, « à tous les stades du cycle de vie des produits (biens et services), vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout en développant le bien-être des individus (Définition ADEME) ». En plus « l’économie circulaire concrétise l’objectif de passer d’un modèle de réduction d’impact à un modèle de création de valeur positive sur un plan social, économique et environnemental (Définition Institut de l’Économie Circulaire)».
Par rapport au modèle linéaire classique du « extraire – produire – utiliser – jeter », l’EC crée et maintient de la valeur socio-économique, ceci grâce aux boucles vertueuses du partage de biens, de la réparation, de la réutilisation et du reconditionnement de produits et de composants. Un autre principe fondamental est celui des cycles technologique et biologique dans lesquels évoluent des produits qui rendent service ou sont consommés, respectivement. Tout produit ou matériau est conçu comme un nutriment utile et non comme une nuisance. Des circuits économiques qui fonctionnent selon cette logique contribuent à la préservation des ressources et une meilleure utilisation des biens et services en général.
En plus de ces principes généraux, l’étude précitée met en évidence un certain nombre d’arguments en faveur de l’EC au Luxembourg, notamment une meilleure résilience face à une pénurie de matières premières dans des secteurs industriels clés au Luxembourg ou encore la création d’emplois locaux pour des travailleurs moins qualifiés. Encore faut-il que ce repositionnement, cette réécriture des modèles de développement sur lesquels la société luxembourgeoise s’appuiera dans les décennies à venir, trouve une transcription suffisamment opérationnelle pour qu’elle puisse être partagée et appliquée par le plus grand nombre.
L’application des principes de l’EC à la conception et exploitation de ZAE fournit un éventail de nouvelles possibilités pour transformer les impacts potentiellement négatifs liés à ces zones en plus-value économique et sociétale. La présente étude décrit comment mettre en œuvre cette transformation et servira donc comme guide aussi bien pour l’extension de ZAE existantes que pour la développement de nouvelles ZAE au Luxembourg.
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